Cela fait un petit moment que je souhaitais rédiger sur ce sujet, c’est maintenant chose faite 😉
De nombreux auteurs ont rédigés sur le sujet de l’analyse prédictive au travail que ce soit sur des critères physiques, du choix des couleurs pour son cv ou encore sur la graphologie.
Véritable amoureuse de la conduite, je me pose souvent la question lorsque j’observe les automobilistes (et moi-même) : se conduiraient-ils de la même manière en situation professionnelle ? Je me permets de soulever ici quelques interrogations. Voici quelques situations de conduites non exhaustives…
Situation 1 : Une personne klaxonne alors que la circulation est arrêtée ou que le feu vient juste de passer au vert.
Et oui, nous l’avons tous vécu sans en être maître, mais nous n’agissons pas pour autant de la même manière.
A travers cette situation, nous pourrions déterminer que cette personne est pressée, agacée par une situation dont elle n’a pas le contrôle.
Cela implique-t’il que dans une situation professionnelle où elle n’aurait pas la main, elle agirait en perturbant une réunion ou en jetant ses dossiers ?
Éviterait-elle la construction des échanges pour qu’un projet soit réalisé de la manière dont elle l’entend ?
Situation 2 : Un automobiliste fait une « queue de poisson ».
Comme dans la situation précédente, cet agissement révèle de l’empressement de l’automobiliste.
En entreprise, cet automobiliste serait-il aussi empressé ?
Serait-il prêt à « écraser » ses collègues pour faire avancer un dossier plus vite ?
Contournerait-il les règles pour obtenir ce qu’il souhaite au risque de passer dans « l’illégalité » ?
Situation 3 : Au volant, on téléphone…
Bien que ce soit interdit (kit main libre et tenu en main), même en situation de conduite, nombreux d’entre nous téléphonent.
Cette situation pourrait-elle « justifier » de l’aptitude à mener plusieurs actions de front ?
Serait-il toujours en action, toujours connecté, toujours prêt ?
Le risque de ce comportement reste toutefois la non prise de conscience de la surcharge d’actions et donc le burnout…
Situation 4 : L’automobiliste respecte le code de la route au pied de la lettre, feu orange je m’arrête, clignotant…
Dans cette situation, l’automobiliste est respectueux de la législation, ne prend pas de risques inutiles, prévient les autres de ses déplacements…
Serait-il révélateur de l’employé « modèle » ?
Serait-il respectueux des autres, ne souhaitant pas froisser ses collègues au détriment d’une franchise nécessaire à la performance de l’équipe ?
Attention toutefois à ne pas prendre de risque, on pourrait perdre en créativité et innovation.
Bien évidemment, chaque automobiliste est différent et se conduit suivant une situation bien précise et un environnement qui l’influence. Mais conduisons-nous réellement comme nous agissons en entreprise ? Difficile d’en faire une généralisation !
Enfin comme dans toute situation que ce soit dans votre vie privée, professionnelle, votre parcours scolaire, il y a des principes à observer. Il est parfois difficile de s’y plier mais ils permettent d’avoir des échanges plus constructifs.
Lors de mes expériences professionnelles, j’ai eu des dossiers à gérer dans l’empressement et simultanément. Il est tout de même nécessaire de savoir gérer les « émotions » et les enjeux des différentes parties prenantes du dossier. Savoir rester calme permet aussi d’apaiser des situations stressantes comme un référencement.
N’oublions pas « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » Jean de la Fontaine.